Ces entreprises qui ont revu leur perception du handicap et renforcé ainsi l'engagement de leurs équipes !
Cette semaine on débute l'année avec une analyse du contexte d'employabilité des personnes en situation d'handicap et on s'inspire d'exemples d'entreprise qui font évoluer les mentalités.
L’équipe X-PM vous présente ses meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
Un contexte favorable pour l'emploi des salariés handicapés ?
“62 % des employeurs se disent prêts à embaucher davantage de personnes en situation de handicap ; un taux qui s'accroît selon la taille de l'entreprise, s'élevant à plus de 92 % dans celles de vingt salariés et plus. Ces données a priori " encourageantes " sont issues du nouveau baromètre Agefiph - Ifop sur la perception du handicap en emploi, réalisée auprès d'un " échantillon record de 10 000 personnes " (5e édition du baromètre Agefiph-Ifop) . Elle pointe une "nette amélioration ", déjà observée lors des deux précédentes vagues. Pour quelle raison ? " La période actuelle, marquée par des tensions en matière de recrutement, invite à un rééquilibrage de la relation entre demandeurs d'emploi et employeurs ", expliquent ses auteurs.
Malgré ce contexte a priori favorable, l'embauche des personnes en situation de handicap reste majoritairement perçue comme " difficile " par 71 % du grand public et 67 % des recruteurs, a fortiori dans les petites entreprises. Au sein de la société, les premiers mots qui viennent à l'esprit des personnes interrogées reflètent une vision stéréotypée et médicale du handicap : " difficulté ", " maladie ", " exclusion ", " fauteuil roulant "... Néanmoins, chez les salariés ayant au moins un collègue concerné par le handicap, 55 % pensent que leur présence au sein de l'entreprise a contribué à changer de manière positive leur regard sur le handicap. Pour 79 % des salariés, travailler aux côtés d'une personne concernée est l'occasion de mettre en place de nouvelles manières de faire, même si cela nécessite des aménagements concrets pour une écrasante majorité. Seule une minorité fait mention de "conséquences négatives telles qu'une gêne (le ralentissement de l'activité au quotidien, 22 %) ou la création de tensions au sein de l'équipe (17 %) ". Pour plus de la moitié des sondés, leur présence apporte avant tout une certaine " solidarité " entre les collaborateurs, les managers et les équipes. Enfin, un tiers des employeurs estiment qu'il s'agit d'un sujet " prioritaire " (35 %), " une proportion minoritaire mais en progression importante en un an (+ 7 points) ", affirme l'Ifop.”
Retrouvez l’article de Handicap dans son intégralité par ici.
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Handicap et emploi : les choix volontaristes du groupe Accor
“Faire appel à tous les talents sans discrimination aucune est une évidence dans un secteur actuellement en tension en termes de recrutement comme l’hôtellerie. Cependant, cela demande de savoir s’adapter et de regarder plus loin que les préjugés. C’est cette démarche qu’entreprend Accor, recherchant avant tout des savoir-être répondant aux exigences de son métier. Le groupe a mis en place une interface entre sa plateforme de recrutement et le site spécialisé de l’AGEFIPH et participe chaque mois à des salons de recrutement spécialisés pour le handicap comme le salon en ligne Hello Handicap ou en présentiel comme le Forum de l’emploi des personnes en situation de handicap. Accor travaille également avec des associations comme Tremplin Handicap qui accompagne les jeunes dans leur parcours pédagogique et l’insertion professionnelle.
Une évolution des mentalités au service de l’inclusion
Permettre aux PSH d’accéder à l’emploi est un des meilleurs leviers pour favoriser leur inclusion au sein de la société, mais cela demande un certain travail en amont. Pour effectuer ce travail et faire évoluer les mentalités, la mission handicap d’Accor réalise un intense travail d’ergonomie et d’aménagement sur les postes de travail ; mais surtout des actions de pédagogie sur le terrain au quotidien. La communication, la sensibilisation est nécessaire pour lever toutes les ambiguïtés, par exemple dans les situations où le handicap est invisible. Toutes ces actions participent à fédérer les équipes et à donner du sens au travail et de la fierté d’appartenance à l’entreprise.”
Retrouvez l’article de Entreprendre dans son intégralité par ici.
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Café Joyeux : « Nous prévoyons d'avoir une trentaine de cafés d'ici à 2025, avec 300 équipiers joyeux »
“Pourquoi une entreprise et pas une association ?
Durant mon parcours, j'ai connu les deux modèles. J'ai d'abord dirigé l'entreprise familiale Emeraude [spécialiste des polymères, reconvertie dans le photovoltaïque, NDLR], avant de la quitter pour fonder Emeraude Voile Solidaire, une association qui emmenait en mer les personnes défavorisées.
C'est le modèle entrepreneurial qui m'est apparu le plus vertueux pour réaliser ma mission, puisqu'il montre à nos équipiers joyeux qu'ils peuvent être créateurs de valeur, et, même si ce n'est pas encore le cas, d'être rentables, même si tous les bénéfices sont réinvestis dans la formation et l'ouverture de nouveaux cafés ou reversés à des actions caritatives via le fonds de dotation Emeraude Solidaire, seul actionnaire de la société.
Cette fermeture de l'actionnariat n'est-elle pas un frein au développement ?
Evidemment, notre croissance n'est pas aussi rapide que celle d'une start-up pouvant lever des fonds. Aujourd'hui, nos investissements sont principalement le fruit de dons de philanthropes qui nous soutiennent. A terme, nous souhaitons atteindre la rentabilité, ce qui est déjà le cas pour nos cafés-restaurants les plus anciens et pour notre marque éponyme de cafés de spécialité, torréfiés à Strasbourg, qui rencontre un franc succès.
Les profits permettront ensuite de réaliser les futurs investissements, même s'il est évident que l'aménagement d'horaires nécessaire à nos équipiers joyeux ne permettra pas la même efficacité qu'une entreprise de restauration classique.”
Retrouvez l’article de Les Échos dans son intégralité par ici.
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