La finance durable est-elle si durable ?
Cette semaine on apprend le déclassement de 307 fonds de la catégorie européenne la plus exigeante de la finance durable et on s'intéresse à l'essor des banques éthiques et à la double matérialité.
Déclassement massif des fonds les plus exigeants de la finance durable en Europe
“Les placements se rangeant dans la catégorie "article 9" du règlement européen sur la transparence financière (SFDR) ont fondu de 175 milliards d'euros au quatrième trimestre 2022, selon un rapport de la société spécialisée Morningstar, pour ne plus représenter que 3,3% du total placé dans des fonds en Europe.
Pour classer son fonds dans cette catégorie "article 9", le gérant doit avoir à la fois des objectifs durables, des indicateurs de mesure et une sélection des entreprises les plus performantes sur un plan social et environnemental. C'est le plus haut niveau d'exigence du réglement européen, bien supérieur aux critères de l'article 8, le plus répandu, ou de l'article 6, le moins-disant.
"Les sociétés de gestion sont moins prêtes que prévu à s'engager sur des fonds verts conformes aux attentes des régulateurs" avait déjà averti en décembre Novethic, média spécialiste de la finance durable, dans une étude réalisée avec le soutien de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).”
Retrouvez l’article de L'Info Durable sélectionné par Eric-Jean Pankowski - Directeur Associé Finance/Éducation chez X-PM, dans son intégralité par ici.
Gagnez du temps et abonnez-vous à cette newsletter qui vous pousse chaque mardi matin les 3 articles de la semaine à ne pas louper sur l’impact positif !
L'essor des banques éthiques questionne l'écosystème financier
“Selon un rapport de l'association Oxfam, l'empreinte carbone des six principales banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE, La Banque Postale, Crédit Mutuel AF), issue de leurs activités de financement, représente, cumulée, près de huit fois les émissions de gaz à effet de serre de la France (1).
Un constat qui conduit un nombre toujours plus important d'épargnants à se détourner du système bancaire traditionnel pour leurs investissements. Plus question pour eux, aujourd'hui, de financer les énergies fossiles ou des activités peu éthiques. Ils préfèrent placer leurs économies dans des fonds dont ils sont sûrs qu'ils financent l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) ou les projets « bas carbone ».
En France, l'épargne solidaire a ainsi doublé entre 2015 et 2020, notamment à travers les produits labellisés Finansol (2). Un mouvement suivi dans toute l'Europe, où les banques éthiques affichent des taux de croissance records (3).Adossée pour le moment au Crédit Coopératif (filiale ESS de BPCE), la Nef est la banque française qui connaît la croissance organique de son bilan la plus forte d'Europe, dépassant 28% par an - la palme de la croissance externe revenant à l'italienne Cassa Centrale. Ainsi, en 2021, son nouveau livret bancaire comptabilisait 799 millions d'euros, soit 20% de parts de marché sur les produits ESS. À titre comparatif, la Société Générale, elle, détenait seulement 6% de parts de marché sur ces mêmes produits.”
Retrouvez l’article de La Tribune sélectionné par Eric-Jean Pankowski - Directeur Associé Finance/Éducation chez X-PM, dans son intégralité par ici.
Gagnez du temps et abonnez-vous à cette newsletter qui vous pousse chaque mardi matin les 3 articles de la semaine à ne pas louper sur l’impact positif !
Finance durable : qu’est-ce que la double matérialité ?
“Alors que plusieurs textes européens ont vu le jour pour définir un cadre règlementaire autour de la finance durable, le principe de double matérialité a commencé à émerger ces dernières années. Distinguant la matérialité financière de la matérialité d’impact, cette notion vise à étudier conjointement l’impact de l’environnement sur les entreprises et l’impact de l’entreprise sur l’environnement.
La "colonne vertébrale" de plusieurs réglementations
Défini par Coline Pavot, responsable de la recherche investissement responsable pour La Financière de L’Échiquier comme "la colonne vertébrale de plusieurs réglementations", le concept de double matérialité s’inscrit dans le cadre de la réglementation CSRD, qui vient "encadrer le reporting extra-financier des entreprises", mais aussi dans celui de la réglementation SFDR, qui exige "de la transparence de la part des sociétés à l’égard des investisseurs.""
Retrouvez l’article de La Tribune sélectionné par Eric-Jean Pankowski - Directeur Associé Finance/Éducation chez X-PM, dans son intégralité par ici.
Et sur le chemin…
👉 Envie d’échanger avec l’un de nos associés sur votre besoin en management de transition autour de l’impact positif mais pas que ? Identifiez notre associé expert de votre secteur par ici et prenez contact avec lui en quelques secondes !
👉 Réaliser une mission de manager de transition vous tente ? Prenez contact avec Lilit Babayan : lbabayan@x-pm.com et faisons connaissance !
👉 Vous êtes sur LinkedIn ? Nous aussi ! Suivez notre page par ici et restons connectés
Et merci d’avoir lu notre newsletter Impact Positif jusqu’au bout ! ;-) Saisissez votre mail ici si vous n’êtes pas encore abonné(e) et recevez la gratuitement chaque mardi matin !