Retail : initiatives en faveur de l'impact positif
Cette semaine on se penche sur deux sources d'inspiration : la pré-commande et la seconde main et, on apprend que Picard est pour la 3ème fois labellisé enseigne responsable.
La précommande, nouvel argumentaire marketing ou vrai impact positif sur la planète ?
“"« Je vends en précommande pour produire au juste volume et créer une réflexion sur l'achat du côté des consommateurs », argumente Katia Sanchez, qui nous montre les pulls colorés en mohair qu'elle crée depuis 2019 pour la marque qui porte son nom. Dans son viseur, l'achat « impulsif ». Celui qui, une fois dans placard, interroge : « En ai-je vraiment besoin ? », « Vais-je finalement le porter ? »
En moyenne, une personne achète 60 % de vêtements de plus qu'il y a quinze ans et les conserve moitié moins longtemps, rapporte l'Ademe. Les grandes marques sont donc peu incitées à changer leurs pratiques. Même les invendus (les deux tiers) trouvent généralement preneurs sur des sites de déstockage, comme les ventes privées.
« Il y a toujours des solutions pour les marques qui surstockent, mais tout cela alimente la machine de la surconsommation avec des clients habitués à voir des soldes, des ventes privées et à penser mode jetable, dénonce William Hauvette, le fondateur de la marque Asphalte. Pour moi, l'enjeu environnemental, c'est d'abord d'acheter moins de vêtements. »
Cette jeune marque bordelaise née en 2016 propose une offre restreinte de basiques pour les hommes et depuis peu pour les femmes. Elle vend son « pull parfait » ou encore son « tee-shirt parfait » en matières éthiques plusieurs fois par an en précommande. Cela n'empêche pas Asphalte de revendiquer un chiffre d'affaires de 21 millions d'euros en 2021, en croissance de 68 % sur un an, avec 100.000 clients en France.”
A contre-pied de la fast-fashion, la précommande présente un double avantage : contribuer au difficile changement d’habitudes des consommateurs et permettre à de jeunes marques de se développer en limitant les coûts.
Retrouvez l’article de Les Échos Start dans son intégralité par ici.
5 conseils pour développer son activité de seconde main
“La crise du Covid a été un véritable révélateur et accélérateur de tendances qui a encouragé la population à mieux consommer. Mais qu'est-ce que cela signifie ? Mieux consommer c'est acheter moins, mais mieux, tout en favorisant la durabilité des produits en leur donnant une seconde vie. En 2021, 44 % des Français ont acheté au moins un article reconditionné dont 55 % des 18-34 ans. Afin de répondre à cet engouement, les retailers se sont adaptés pour répondre aux pure players qui ont préempté ce secteur. Aujourd'hui, la valorisation de Backmarket (5,1 milliards d'euros) est trois fois supérieure à celle du groupe Fnac Darty.
Afin de ne pas être distancés, les retailers traditionnels doivent s'adapter en proposant des produits reconditionnés. Il est important de maîtriser toutes les étapes de la chaîne de valeur afin de limiter les coûts et d'optimiser l'expérience client.”
Retrouvez l’article de E-commerce mag dans son intégralité par ici.
Selon une étude réalisée par l'entreprise de fintech “Tripartie”, le marché de la seconde main en France est estimé à 7 milliards d'euros et à 86 milliards d'euros en Europe. Un marché en pleine expansion que les retailers ne peuvent plus ignorer.
Picard labellisée enseigne responsable pour la 3ème année consécutive
“Pour la 3ème année consécutive, le leader de la distribution de produits surgelés, Picard, s’est vu décerné le label Enseigne Responsable qui récompense les pratiques RSE vertueuses. « J’ai la conviction que nos objectifs de performances ne peuvent s’atteindre que dans une logique de croissance durable. Notre détermination à accélérer encore sur l’ensemble de ces chantiers se voit renforcée », indique Cathy Collart Geiger, PDG de Picard.
Si Picard est investi depuis de nombreuses années en faveur du développement durable, l’enseigne a structuré ses engagements et formulé des objectifs précis en matière de RSE dans son plan de croissance Proxima 2026. Par exemple, à ce jour, 70 % des produits Picard sont élaborés en France et 10 % de la gamme est certifiée bio, MSC ou ASC. Pour 2026, cette part labellisée passera à 20 %. Sur le bio, Picard a développé une collection « Bio Local Equitable » avec la création de filières dans le sud-ouest et le sud-est. Le distributeur souhaite d’ici à 2026 en compter deux nouvelles : nord et ouest.
Retrouvez l’article de LSA dans son intégralité par ici.
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